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DanielBerthet.com
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30 juin 2017

4 - 1851 - Marianne des Mées

 Christiane B.

 Félicitations pour ce roman à vocation historique et en plus locale ! L'écriture est riche et fluide aussi bien au niveau du vocable que des métaphores très  sympathiques. Les chapitres s'enchaînent  naturellement et structurent parfaitement l'ensemble qui vise a retracer ce passage de l'histoire

 

Florence Bellon  ( Lire sa chronique sur le site Livre Alpes de haute Provence)

Ce roman nous plonge dans le passé pour en tirer encore une fois une leçon. Le roman évoque la réaction au coup d’état de Louis-Napoléon Bonaparte, le 2 décembre 1851, des habitants des Basses Alpes et du Var.  L’injustice, la résistance, la révolte populaire, dans le passé comme aujourd’hui, sont les mots d’ordre des romans de Daniel Berthet.

De la vie de misère à Digne jusqu’aux fastes du pouvoir à Paris, vous voyagerez dans le temps et dans l’espace à travers les personnages du roman auxquels on ne peut que s’attacher.
A lire pour ne pas oublier cette part de notre histoire et comme un hommage à ces hommes et ses femmes qui se sont révoltés.

 

Jean-Paul Degache (Extrait de sa chronique à lire sur son blog)

 Le récit, passionnant de bout en bout, débute en mai 1850 avec la légende du Pas de Marie, un lieu devenu arrêt de messagerie entre Manosque et Digne. C’est là qu’arrive la patache, la diligence que Marianne va prendre.

 C’est elle l’héroïne de 1851, Marianne des Mées.

  Les mots du terroir fleurissent « fan de chichourle, fan de pute » dans la bouche du père Laburlière et de Jules Sainfoure qui détaillent Marianne. Les descriptions sont savoureuses. À bord de la patache, Cunégonde De Louvion de Saint-Cyr est avec son mari, M. Dupré qui vient d’être nommé préfet dans ce département lointain.

 Le décor est planté mais c’est à Digne que les événements se bousculent avec l’arrivée de ce nouveau préfet, un procureur et un colonel de gendarmerie n’hésitant pas à arrêter et condamner des innocents pour préserver les intérêts d’une caste regroupée dans l’Ordre de Pentacrine, des nostalgiques de l’Empire.

Les trois parties qui suivent portent des titres évocateurs : Haro sur la justice ! Haro sur l’assemblée ! Haro sur le peuple ! Le récit est haletant, plein de rebondissements, nous emmène jusqu’au palais de l’Élysée où le Président Louis-Napoléon, surnommé Badinguet, prépare son Coup d’État. Au passage, l’auteur ne néglige pas les amours de Cunégonde et de Magloire.

 Céline Barbier (Extrait de sa chronique à lire sur Babelio)

Plus qu'un roman historique, il s'agit ici d'un pan de l'Histoire que Daniel Berthet nous offre à découvrir, celui de deux départements que furent les Basses-Alpes et le Var et qui ont résisté plus que ce que la seule raison pouvait leur dicter et enfin l'histoire d'hommes et de femmes, qu'ils soient fictifs ou non, qui ont marqué à leur manière, ce temps et qui perdureront dans nos mémoires .

 

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