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DanielBerthet.com
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3 novembre 2018

5 - Putain de Guerre!

Patrice Saunier (Extrait de la préface)

   Ce roman nous sort de notre vie rangée dans laquelle nos enfants sautillent dans un jardin aux pelouses interdites sans risque de perdre la vie sur une mine...  

  Il nous conduit aux confins d’un absurde qui imposait aux enfants du peuple le sacrifice suprême pour l’honneur d’un nom inscrit sur la pierre d’un monument aux morts !

 

    Dans son écriture de plus en plus cinématographique, Daniel nous invite aux confins de l’indicible dans une langue fluide à nous rappeler de ne pas oublier et l’on se met à croire un instant que tout pourrait changer, imagine…

 

Jean Jourdan

     Je viens de terminer le livre de Daniel Berthet « Putain de Guerre ! ». Comme pour ses précédents ouvrages, c'est un plaisir à lire. L'écriture est « gouleyante ». On lit comme on dégusterait un verre de grand cru.

       Des écrits sur la guerre il y en a eu, trop souvent à la gloire des massacreurs. Rarement, sous la forme d'un roman, les souffrances, les humiliations, les incompréhensions et la bêtise des ignorants n'ont été aussi bien décrits.

     A mesure que l'on tourne les pages, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec la situation actuelle. Il n'y a plus de capo, mais il y a des managers, véritables cerbères de la finance que ce soit dans les centres d'appels, chez Mac-Do ou chez Amazone... La lettre de licenciement a remplacé le peloton d'exécution, le smartphone et la toile ont remplacé les Lebel et les Rosalies. Quant aux tirailleurs africains, il sont remplacés par les femmes et les enfants qui, dans le Sud-est asiatique, triment pour fabriquer des maillots a la gloire d'une équipe de foot.

    En plus, ce roman décrit assez bien les Basses-Alpes des années 50 avec ses personnages rustres et attachants à la fois. Le Saturnin ou d'Ernest ressemblent étrangement à certains paysans que j'ai pu rencontrer aussi bien à Pierrerue que dans les oliviers de Lurs. Je me souviens même d'un ermite le Cirile qui vivait de je ne sais quoi dans un cabanon à Forcalquier au bord du Buveron. J'en avais peur. Il venait se faire couper le cheveux chez mon oncle tondeur de mouton. Là, assis sur une brouette , avec les outils qui servaient pour les moutons mon oncle raccourcissait sa tignasse.

        Et puis, et c'est moins drôle il y a les épisodes à Banon et en particulier dans le cimetière.

       Cela a réveillé la mémoire d'un camarade de régiment originaire de Banon revenu chez lui dans une caisse en bois suite à un « accident » sur le port d'Alger. Putain de guerre !.

       Merci pour cette balade dans les Basses-Alpes.

 

Georges Grolière

      Ce matin, 12 novembre 2018 avant le soleil levant, je terminais la lecture de ton dernier roman; lecture qui m'a plu autant par son contenu dont ses nombreux dialogues habilement écrits entre Baldenuit, Demi-lune et le môme qui les fait parler que par le moment présent qui fera que la Der des Der n'aura jamais été autant rappelée au monde entier

 

Jean-Paul Degache  (Extrait de sa chronique à lire sur son blog)

        Avec Putain de guerre !, Daniel Berthet a su écrire et raconter d'une façon originale le cauchemar des tranchées, de tous ces hommes envoyés à la boucherie par d'autres aux épaulettes étoilées, à la solde des marchands d'armes et des banquiers, comme c'est si bien dit à la fin du livre.
     Ne pas oublier, c'est aussi rappeler que des hommes ont été fusillés par leurs propres camarades portant le même uniforme ou envoyés à l'abattoir, mains liées, sans casque, « pour l'exemple », comme on disait.

 Céline Barbier

    L'auteur dénonce ici l'injustice faite à tous ceux qui sont morts pour la France et qui ne figurent pas sur nos monuments aux Morts car ils ont été "fusillés pour l'exemple" donc considérés comme des traîtres mais est-ce réellement une traîtrise que de ne pas vouloir se battre ? de s'indigner de la cruauté des hommes ?
    Un roman engagé extrêmement fort que je ne peux que vous encourager à venir découvrir car l'on ne doit pas oublier...jamais !

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